KETTLY NOËL

Chorégraphe, danseuse, artiste, actrice et activiste, d’une personnalité énergique et charismatique, Kettly Noël est surtout connue pour son travail chorégraphique et comme danseuse contemporaine. Née à Port-au-Prince Haïti elle a baigné dès son plus jeune âge dans le milieu culturel et artistique de son pays avant de se frotter aux Etats Unis et à la France. Au milieu des années 90 elle a choisi l’Afrique, s’établissant d’abord au Bénin puis au Mali pour continuer ses explorations et recherches dans le domaine de la danse contemporaine et son potentiel pour résoudre les problèmes sociaux.
Forgées au contact de réalités souvent amères ses pièces participent au renouveau artistique actuellement en cours en Afrique et dont elle est un des acteurs majeur. Ses créations, “Tichèlbè” (2002), “Errance” (2004), “Fanta Kaba” (2010), “Je ne suis plus une femme noire” (2015) ont été accueillis avec succès dans le monde entier et sont autant un portrait de notre société d’aujourd’hui que le reflet de ses questionnements, expériences et désirs.
En 2014 elle a incarné Zabou figure rebelle face au djihadisme dans le film «Timbuktu» d’Abderrahmane Sissako qui a été nominé aux Oscars et a obtenu 7 Césars en France dont celui de meilleur film et meilleur réalisateur. En 2017, elle a participé à la Documenta 14 à Athènes et Kassel en présentant “Zombification” une installation monumentale doublée d’une performance qui fut un des point fort de l’évènement et a rencontré un succès tant critique que public.
Directrice du festival DenseBamakoDanse et du Centre Culturel Donko Seko, elle a été distinguée Chevalier des Arts et Lettres en 2017 par l’État Français pour l’ensemble de son oeuvre.

KETTLY NOËL

Chorégraphe, danseuse, artiste, actrice et activiste, d’une personnalité énergique et charismatique, Kettly Noël est surtout connue pour son travail chorégraphique et comme danseuse contemporaine. Née à Port-au-Prince Haïti elle a baigné dès son plus jeune âge dans le milieu culturel et artistique de son pays avant de se frotter aux Etats Unis et à la France. Au milieu des années 90 elle a choisi l’Afrique, s’établissant d’abord au Bénin puis au Mali pour continuer ses explorations et recherches dans le domaine de la danse contemporaine et son potentiel pour résoudre les problèmes sociaux.
Forgées au contact de réalités souvent amères ses pièces participent au renouveau artistique actuellement en cours en Afrique et dont elle est un des acteurs majeur. Ses créations, “Tichèlbè” (2002), “Errance” (2004), “Fanta Kaba” (2010), “Je ne suis plus une femme noire” (2015) ont été accueillis avec succès dans le monde entier et sont autant un portrait de notre société d’aujourd’hui que le reflet de ses questionnements, expériences et désirs.
En 2014 elle a incarné Zabou figure rebelle face au djihadisme dans le film «Timbuktu» d’Abderrahmane Sissako qui a été nominé aux Oscars et a obtenu 7 Césars en France dont celui de meilleur film et meilleur réalisateur. En 2017, elle a participé à la Documenta 14 à Athènes et Kassel en présentant “Zombification” une installation monumentale doublée d’une performance qui fut un des point fort de l’évènement et a rencontré un succès tant critique que public.
Directrice du festival DenseBamakoDanse et du Centre Culturel Donko Seko, elle a été distinguée Chevalier des Arts et Lettres en 2017 par l’État Français pour l’ensemble de son oeuvre.

ÉDITORIAL


Haïti chérie,
Il n’est pas facile de t’entendre appeler « a shit hole country ». De te voir dans ce rôle d’un si mauvais goût, de pays délinquant, maudit, sans avenir. Un pays de magie noire qui doit rester enfermé dans l’océan qui l’entoure… Sans se révolter.
Que d’autres pays aient une économie plus prospère ne signifie pas que leurs possibilités soient supérieures aux tiennes. Tu possèdes une histoire, une culture, des valeurs, des traditions, des connaissances, des intelligences, qui sont des richesses bien plus inestimables et précieuses que la richesse matérielle que d’autres s’accaparent.
La culture et notamment la création artistique laissent une trace et donnent ou redonnent du sens à la vie, aux choses et aux êtres. Elles façonnent une autre vision du monde que celle de la pensée unique et uniforme. Elles sont la force qui nous permet d’avancer d’un pas plus sûr. De relever la tête et redresser le pays, san bri san cont.
Dans la continuité de mon vagabondage je reviens après 25 ans d’absence avec une ambition, un espoir, un projet humain avant tout et la volonté de mettre mon expérience au service du Pays qui m’a vu grandir.
Port-au-Prince Art Performance – PAPAP, est un projet engagé en faveur de la création, de l’éducation, de la diffusion et d’un questionnement de notre contemporanéité dont les maîtres mots sont formation, transmission, ouverture au monde et professionnalisation. Avec cet objectif, PAPAP mobilise des personnalités d’ici et d’ailleurs (Afrique, Europe, Caraïbes, Amériques), des artistes, des penseurs, des économistes, des étudiants et toute la population dans ses singularités.
Ça ne sera pas facile, mais ça se fera avec vous, si vous le voulez bien, d’où que vous veniez, vous serez les bienvenus !
Encore une fois, merci aux personnes, aux artistes, et aux acteurs culturels qui ont fait le pari de cette première édition et bien entendu merci à tous les partenaires publics et privés qui ont contribué à sa réalisation dans des délais courts mais mobilisateurs !
Rendez-vous est donné tous les jours, du 17 au 26 mai 2018, dans les différents quartiers de Port-au-Prince, où artistes, public et professionnels pourront se retrouver et partager.

Kettly Noël