En regardant des vidéos de Shrigel Maurer je me suis rendu compte qu’il pilotait souvent avec les mains plaquées aux élévateurs et qu’il les faisait coulisser de bas en haut en même temps qu’il actionnait les freins.
Je me suis demandé pourquoi il pilotait comme ça parce que mois j’avais plus tôt tendance à voler les bras assez écartés.
J’ai donc essayé d’appliquer cette technique.
En vol droit, les poignées de freins en dragonne, j’attrape chaque élévateur en le serrant plus ou moins et quand je veux appliquer une correction au frein je fais coulisser ma main le long des sangles.
En thermique, je garde la main extérieure sur l’élévateur mais je libère la main intérieure qui a besoin de plus d’amplitude de mouvement.

Les avantages de cette technique :
En vol droit :

• On fait plus corps avec l’ensemble du système, on n’est moins gêné par les turbulences qui ont tendance à nous déstabiliser et à nous faire agir sur les freins inutilement.
• En cas de fermeture, on risque moins de surpiloter et on peut plus facilement déporter le poids du corps du côté opposé à la fermeture pour enrayer l’autorote
• On fait moins de traînée.

En thermique :

• On peut s’aider de la main extérieure en appuis sur l’élévateur pour doser l’inclinaison dans la sellette.
• Dans une ascendance bien installée, main intérieure bloquée au maillon, on peut plus précisément doser les actions à la commande extérieure pour contrôler le rayon du virage sans être perturbé par les mouvements de l’aile.

Lu dans PPM N° 215

Texte de Marc Boyer